lundi 6 août 2007

Le récit de ma semaine: Episode 1 Le voyage

Et voila, j'ai enfin le temps et la motivation pour vous raconter plus en détail mon extraordinaire semaine de voyage. Comme promis, je vous joint aussi les photos manquantes. Je pense qu'elles devraient vous plaire.

Nous sommes donc partis vendredi dernier à l'aube. Pour dire vrai, nous nous sommes levés à l'aube, à 5h30, mais ne sommes partis qu'à 9h...ponctualité péruvienne oblige. La notion d'horaire est, en effet, un concept beaucoup plus flou au Pérou que chez nous. Le bus arrivant finallement, nous voila tous les 12 partis pour Puno.
Première étape, la découverte de la région entourant Ilo. Pour résumer, je dirais: sable, roches, cailloux, aride et inhospitalier. Pendant des kilomètres, nous roulons au beau milieu d'un desert sans fin [PHOTO 1*]. Je comprends maintenant beaucoup mieux pourquoi Ilo est une agglomération si chère (une des plus chère du Pérou). La ville est totallement enclavée dans cette immense étendue de sable, ce qui crée des coûts de transport très important pour le moindre produit. Mais je m'éloigne déjà du sujet principal, notre voyage. Nous sommes donc au beau milieu du désert quand, évidemment, un problème technique nous oblige à nous arrêter...Après les ennuis en taxi-brousse à Madagascar, voici donc la version péruvienne, en autobus. Il faut croire que les chauffeurs aiment m'embeter avec leur manie de tomber en panne au beau milieu de nul part, là où personne ne peut venir nous aider. Heureusement, cette fois là, nous repartons assez rapidement et finissons par arriver à Moquegua [PHOTO 2*]. Quelle surprise de tomber, après tant de temps dans l'aridité totale, sur cette ville entourée de verdure, où tout semble pousser par magie. Elle est située dans une oasis, et à su tirer partie de cet atout pour devenir une des villes importantes de la région.
Après Moquegua, nous traversons les Andes pour de bon. Là, ça devient moins rigolo...entre le départ de Ilo, au niveau de la mer, jusqu'au point le plus haut que nous traversons, plus de 4700 mètres de dénivelé...Autant vous dire que faire ça en quelques heures, ça vous secoue un homme. Je me suis donc retrouvé pris de nausées et à deux doigts de m'évanouir dans le bus. Au même moment....tout le monde dormait! C'était donc mon moment de solitude de la journée. Pour les autres, le voyage c'est bien passé, excépté pour ma voisine de bus, Maria, qui a elle aussi été prise de fortes nausées. En fin de journée, nous sommes quand même arrivés à Puno [Photo 4*], un peu éprouvés, mais bien vivants.


*Les numéros de photos correspondent aux photos de l'article précédent

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